Ce Cheminement d'elle

Lodouce Lodoucele 22 octobre 2015 à 14:37
Elle évolue silencieusement, hanche tanguant tel un roulis harmonieux, elle chemine d'un pas mélodieux.
Mon regard s'accroche à ce mouvement hypnotique. Un charme infini émane d'elle, qui telle une reine, fend l'air amoureux de sa beauté insolente.
Une mèche de cheveux caresse son visage légèrement incliné et à travers ce rideau soyeux, une myriade d'étincelles solaires me lancent des clins d'?il cosmique.

Assis sur mon banc, Je reste figé, pauvre statue de chair éphémère. je la regarde s'en aller le c?ur soudain à l'étroit dans sa cage d'ivoire blanc.
Qui est-elle? est-elle heureuse? comme je voudrais tout savoir d'elle, moi...le vieillard frileux, dont seul le regard s'anime encore d'une lueur brûlante, sous cette épaisse peau tannée et plissée, de millions de sillons laissées par les morsures de ma vie, aujourd'hui devenue, un souffle lent, laborieux par mesure d'économie...

Mais sous l'écorce épaisse, pulse un c?ur d'homme, toujours éveillé à la beauté de ces reines inconnues, ces déesses majestueuses, ces femmes-flammes qui réchauffent mon âme vive et distillent en moi cette singulière émotion que soulève leur beauté.
Je ferme un instant les yeux pour retenir cette image mouvante, ce passage, ce nuage féminin.

C'est mon jardin, mon petit coin de paradis où je cueille délicatement ces fugaces promeneuses pour m'accompagner vers mon dernier cheminement à tire d'ailes...
Lodouce
Répondre
Attention, les messages inappropriés seront effacés.
Placez vos messages dans les thèmes correspondants et utilisez Celi-rencontres pour les contacts directs entre membres.
 
Ylang Ylangle 28 octobre 2015 à 02:22
Ainsi la vie
Quand sur la photo démodée
Et jaunie
C'est soi
Que l' on voit.
Quand cette fille
Que tous regardent
Dans la rue
Est celle dont l enfance
A été
La plus belle période
de ta vie.
Quand toi
Marchant à ses côtés
Tu hésites une seconde
Au reflet que tu vois
Dans une vitrine...
Mais c' est bien toi...
Ainsi la vie,
Et la fugacité du moment,
De la mèche sur le front,
De l' insolence de la jeunesse,
A la première barre sur le front,
A la soudaine faiblesse
Entre les epaules...
C' est la même personne,
Le même soleil,
Tout a passé si vite,
Du vent,au banc
Du levant au couchant.
Répondre
Attention, les messages inappropriés seront effacés.
Placez vos messages dans les thèmes correspondants et utilisez Celi-rencontres pour les contacts directs entre membres.