Saveur amère

Ylang Ylangle 12 octobre 2015 à 17:35
Un goût de fiel
Dans la bouche
Du plomb
Dans l' estomac
Soudain
Dans la tête
Les idées se figent
En même temps
Qu' un brouhaha
Vertigineux
Enfle aux oreilles
Bruits,idées ?
Non,rien n' a changé
Dehors,
Vue de la fenêtre. ..
Le ciel est immuable
Un gris bleu d' octobre
Et les feuilles de l' arbre
Hésitent à se détacher
L' immobilité suprême
De la mauvaise nouvelle
Juste un coup de froid
Dans le dos
Et un mauvais goût
Dans la bouche.
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Lodouce Lodoucele 16 octobre 2015 à 13:30
A une Princesse

Un nuage de pétales de rose, une myriade d'étoiles scintillantes au c?ur de la nuit, une brassée de fleurs aux parfums enivrants et suaves, une brise fraîche aux embruns marins pour une Princesse en tristesse.

Pour que sa peine et ses chaînes se délient dans la douceur d'une main tendue, pour que son c?ur lacéré soit pansé dans l'eau douce des mots d'amitié. Pour ne plus se sentir seule sur ce chemin enténébré.
Ce n'est qu'un passage à traverser, ce n'est qu'un voyage où rien n'est figé...
Aujourd'hui la morsure du froid qui tenaille ses entrailles, la laisse éplorée, accablée sous le poids de la douleur.
Demain, la caresse d'un espoir aussi doux qu'un rayon de miel qui éveille le goût de vivre, de sourire et de rire aux éclats...
Rien n'est fini, rien n'a commencé....Tout est encore possible
Ylang Ylangle 16 octobre 2015 à 15:17
Rien n est fini,mais tout à commencé. ...
Tout est encore possible,le bon comme le pire.
Dans ma froide conception de réaliste,je me protège des utopies....
Ce qui arrive est là. Parce que le destin ou le hasard.
Mais je suis croqueuse de vie. Les bonnes choses et bons moments sont toujours là et je les cueille à mon gré.
Les compartiments de la vie permettent un temps de fermer à double clé un tiroir,et de laisser taper derrière la misère.
Mais elle reste là, bien présente ...bien vivante.et puis pour la combattre,ne faut il pas la prendre à bras le corps pour bien l estimer à juste titre.
La vie n est pas un long fleuve tranquille, et poser les limites de nos maux,leur donner des frontières à ne pas dépasser, permet de vivre nos bonheurs.
J'ai appris que des douleurs sont permanentes et vivre avec possible souvent,plus difficile parfois,impossible certains jours,alors c est la crise.puis tout se calme. Jusqu à quand.nul ne sait.donc faire avec.suspendre le temps quand c est nécessaire,puis repartir mieux armée.
Avec le sentiment que si fin il y a tout aura été fait avec un maximum d amour, et de déchirures et de perte de vitalité, mais tout aura été tenté.
La vie est comme une fête foraine.le manège de l horreur,le labyrinthe des glaces, les confiseries et mille saveurs sucrées, mais quand même,de sacrées montagnes russes...
Bien à toi Lodouce ...
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